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Samstag, 4. Dezember 2021

les institutions derrière l'édition de 1924/5

Une dizaine d'institutions (de l'Etat) ont participé
à la production de l'édition 1924/5 :
le roi
le ministère d'éducation nationale (Sh. Qasr al-ʿAinī)
le collège pédagogique an-Nāṣīriyya (Sh. Qasr al-ʿAinī)
ٱلشـيخ المقأرِئ aš-šaiḫ al-maqāriʾ
l'imprimerie national   the Government Press المطبعة الأميرية à Būlāq
l'office national de l'information géo­graphique   Egyptian General Survey Authority الهيئة المصرية العامة للمساحة à Gizeh
al-Azhar au Caire (al-Qāhira)

J'ai l'impression que l'initiative du projet d'un coran national ‒ l'Egypte pro­clama fin 1914 l'indé­pen­dance vis-à-vis de l'Empire Ottoman ‒ a été prise par le chef du départe­ment Arabe du ministère de l'éduca­tion Abū Mālik Ḥifnī Bey ibn Muḥammad ibn Ismaʿīl ibn Ḫalīl Nāṣif (16.12.1855‒25.2.1919) et que les signatures de deux pro­fesseurs de la Nāṣī­riy­ya (Aḥmad ibn ʿAlī ibn ʿUmar al-Iskandarī (1292‒1357/1875‒1938) and Muṣṭafā (al-)ʿInānī (d. 1362/ 1943)) ne sym­bolise que le poids de la sphère de l'éduca­tion nationale ‒ et pas des madāris et de l'Azhar.
L'imprimerie nationale avait plusieurs fonc­tions : d'abord la com­posi­tion du texte avec des types de plomb désignés par Muḥammad Ǧʿafar Bey (m. 1921).
Après l'impression offset à Gizeh, la reliure à Būlāq
et à la fin : la confirmation de l'absence d'erreurs dans le texte par son correcteur d'épreuves
avec le récita­teur en chef al-Ḥusainī al-Ḥaddād al-Mālikī, avec les trois repré­sen­tants de la sphère de l'éducation natio­nale et le šaiḫ al-ǧāmiʿ al-Azhar Muḥammad Abu'l Faḍl.
Pendant toute une année, on lisait sur le site internet du IDEO:
Le colloque propose une réflexion histori­que sur l’édi­tion du Coran du Caire éta­blie sous l’autorité du comité d’al-Azhar en 1924
Cet axe consiste dans un travail d’archives qui retrace la métho­do­logie du comité d’al-Azhar chargé de mettre en place l’édition du Caire de 1924.
Et après la conférence "The Cairo Edition of the Qurʾān 1924" le directeur du IDEO Fr. Emmanuel Pisani déclarait :
Voulue par le roi Fuʾād, l’édition du Coran du Caire dite de 1924 a été établie sous l’autorité scientifique d’un comité d’al-Azhar. Elle s’est imposée dans l’ensemble du monde arabe
Je pense qu'en 1924 al-Azhar n'avait qu'une autorité religieuse, pas scientifique.
Comme je le vois, il y avait deux sortes de décisions :
L'imprimerie gouverne­mentale et Ḥifnī Bey Nāṣif décidait que l'écriture devait être simple (sur la ligne de base, sans liga­tures d'empilement, avec d'espace supplé­mentaire entre les mots) parce qu'ils voulaient que les étudiants des écoles modernes pou­vaient lire le livre facile­ment. C'était d'ailleurs l'esprit de l'époque / le Zeit­geist. En 1907 l'im­primerie de Kazan utilisait moins de ligature que dans le siècle avant :
On voit en bas que Bū­lāq avait plus de liga­tures que sont uti­li­sées dans le Muṣ­ḥaf du Roi Fuʾād ‒ on voit aussi que le kasra était sous l'arc final du ḫāʾ (fin de la deuxième ligne)
Avant 1924 il y avait deux manières d'imprimer des maṣā­ḥif: la typographie (avec des caractères /types (mobiles, typo­graphiques ou d'im­primerie) et la litho­graphie qui per­mettait la re­pro­duc­tion des manu­scrits.
Pour le Muṣ­ḥaf du Roi Fuʾād on a typo­graphié le texte une fois, faisait des ajuste­ments sur le papier et le repro­dui­sait après. (Le muṣḥaf de Kaboul étai fait de la même tech­nique.) cf. en anglais
Plus important étaient les décision de Muḥammad ibn ʿAlī ibn Ḫalaf al-Ḥusainī al-Ḥaddād al-Mālikī de ne pas adopter le rasm ottoman, ni celui de Dānī (comme il avait fait al-Muḫalla­lātī en 1309/1890), mais le rasm maro­cain habituel (qui est à peu près celui de Abū Dāʾūd Ibn an-Naǧāḥ).

En plus il adoptait
- les petites voyelles maghrébines de sub­stitution pour allonger une voyelle quand il n'y pas de ḥarf al-madd dans le rasm
- les subdivisions maghrébines des trentièmes (mais sans huitième-ḥizb)
- les hamzat maghrébins de base devant Alif en début de mot (ءادم au lieu de اٰدم)
- que chaque alif au début d'un mots porte ou un hamza ou un waṣla
- la distinction maghrébine en trois sortes de tanwīn (superposé, successif, avec mīm)
- la graphie maghrébine en fin de sourate, qui suppose que la sourate suivante est prononcée immédiate­ment après (et sans basmala <-> à partir de 1952 avec basmala) : tanwīn est modifié en con­séquence.
- l'absence maghrébine de nūn quṭni.
- qu'on ne note pas si un voyelle écrite est pronouncer court (pratique maghré­bine)
La différenciation du sukūn maghrébin en trois signes était une nou­veauté :
-- le ǧazm sous la forme d'un ǧīm sans queue/arc et sans point pour l'absence de voyelle,
-- le cercle pour "signe toujours à surligner",
-- le zéro pour "signe à surligner ici".
Pour les limites des aḥzāb il suivait al-Muḫallalātī et son propre Saʿādat ad-dāmin fī bayān wa-ʿadd,
les cinq signes de pause sont les siens - l'édition de 1952 gardait les signes, mais les placait fort différement.

Si je ne me trompe pas, aucune des observa­tions de cette pub­lication de blog n'a été faite pendant la conférence de l'IDEO - seul ʿAzīz Ḥilāl a fait des recherches pour sa con­tribution, les autres ne repetaient que des publications d'eux-mêmes ou d'autres.

addition janvier 1925:
le papier d'Asma Hilali peut être resumer dans une phrase: chez les orientalistes and orientalisants   l'édition du Roi Fuʾād a remplace » le Fügel « .

Samstag, 3. Juli 2021

Kinder und Enkel der König-Fuʾād-Ausgaben II

Kinder haben nicht nur einen Elter.
So haben die neuen Muṣṭafa Naẓīf Ausgaben
das Layout auf 522 Seiten und die Kalli­graphie von den alten MNQ-Ausgaben,
den rasm, die Orthographie, die Vers­zählung und die ḥizb-Einteilung von einer KFA.
Der Kabuler Druck von 1342/1934 hat die Orthographie, den rasm und die diversen Beigaben aus Nord­indien,
die Tech­no­logie ‒ Typensatz + Offset-Druck ‒ von der KFA.
ʿUṯmānṬaha1 hat den rasm, die Orthographie, die Verszählung, die ḥizb-Ein­teilung, Wort­abstand, Grundlinienorientierung und das Nachwort von der 1952er KFA,
das Layout auf 604 Seiten von Hafiẓ ʿUṯmān, dem Jüngeren.
(ʿUṯmānṬaha2 hat den Wortabstand abgeschafft, ebenso Buch­staben­varianten (rāʾ/zai haben nur noch die gerade From, end-mīm öfters die kurze, schräge; einzig zum Rand­ausgleich haben end-nūn und kāf noch Varianten), wirkt sowohl tra­ditio­neller, wie com­puteri­ger, die Buchstaben sind größer, so dass zwischen den Zeilen weniger Luft ist.)
Post-2000er türkische Ausgaben haben den Wort­abstand und Grund­linien­orien­tie­rung von KFA/UT,
rasm und Ortho­graphie ‒ etwas vereinheit­licht ‒ von der osma­nischen Praxis.
2019/05/kabul-13521934.html

Donnerstag, 2. Mai 2019

Kabul 1352/1934

Der Gizeh-Druck von 1924 ist von Bedeutung,
‒ weil der den maghrebinischen rasm hat (im Großen wie Ibn Naǧāḥ),
‒ weil er die maghrebinischen Art, Langvokale zu schreiben, ein­führt
‒ die maghrebinische Art, Stummheit von Buchstaben zu bezeichen,
‒ die maghrebinische Art, Assimilation zu bezeichen,
‒ die maghrebinischen drei tanwīn-Zeichen einführt,
‒ die asiatischen zwei bis drei madd-Zeichen zu einem vereinfacht,
‒ weil er ein Nachwort hat
     wie die Muxalallātī-Lithographie von 1890 ‒ auch wenn dieses
     vorn eingebunden ist, beim Druck war es als NACH­wort geplant,
     wie viele indische/in­do­nesische Drucke
     vorn oder hinten Erläuterungen haben,
‒ weil er Wortabstand einführt,
     die meisten Ligaturen verbannt und
     grundlinienorientiert ist,
‒ weil er den Text setzt, ein wenig umplatziert im Offset-Verfahren druckt.

Die ersten drei Punkte werden in Ägypten schnell, im Rest Ostarabiens all­mählich übernommen.
Beim Wortabstand gibt es keine eindeutige Übernahme.

Šamarlī und der neue ʿUṯmān Ṭāhā haben nur minimalen,


die neuen türkischen dagegen über­nehmen nur dies und die Grund­linien­orientierung.


Typensatz + Offset-Druck übernimmt ein muṣḥaf,
der weitgehend un­be­achtet geblieben ist:
Der Kabuler Druck von 1352/1934

Gizeh 1924 und Kabul 1934 neben­einander.



Donnerstag, 17. Januar 2019

Marokko Muṣḥaf al-Muḥammadī 4 verschiedene

Während es unter Muhammad V keinen Staats­koran gab,
unter Hassan II immer nur einen (einen frühen und einen späten)

gibt es unter Muhammad VI schon deren viere:
‒ einen handgeschrie­benen im gleichen Stil wie der seines Vaters,

‒ einen computergesetzten "andalusi­schen", d.h. mit grünen Punkten für Hamzae,





‒ einen computergesetzten "marokkanischen" und





‒ einen mit Schreibtafeln aus Koran­schulen ‒ 2007 in Graz gedruckt.












Freitag, 14. Dezember 2018

Kabul 1352/1934

Bobzin schreibt, der Gizeh-Koran habe eine Welle von Korandrucken ausgelöst, was schlicht falsch ist.
So wie die Erfindung des Steindrucks um 1813 die erste Welle von Korandrucken zur Folge hatte, so mag Offset eine zweite Welle ausgelöst haben -- aber diese Welle ist reine Behauptung. Bobzin liefert weder Zahlen zu Koran­ausgaben, noch zu -auflagen.
Aber éinen Druck hat Gizeh24 wohl bewirkt. Der afghanische König Imānu-llāh Ḫān besorgte die nötige Ausrüstung.
Unter seinem Nachfolger erschien 1352/1934 ein Druck mit vielen Indices. Der "indische" Text wurde gesetzt und dann wurden Druck­platten gemacht --
genau wie ein Jahrzehnt davor in Bulaq + Gizeh.
In diesen beiden Zeilen sieht man deutlich, dass die Formen gesetzt (nicht hand­geschrieben) sind. Und an dem hoch­gesetz­ten End-yāʾ und an der nach­träg­lich hoch ein­gesetz­ten nicht-kufi­schen Versende, an dem nicht zu stoppen ist, sieht man, dass danach mani-puliert wurde, was so bei einem Typendruck nicht geht.




Der Text der ersten Seiten ist hand­geschrieben.
Wie in indischen maṣāhif üblich beginnen alle 30igstel oben auf einer rechten Seie und sind hervorgehoben.
Beginn von Surat qāf.

Freitag, 7. Dezember 2018

Indien1800 Langvokale

Gabriel Said Reynolds und andere sagen, alle Korane seien gleich: Buchstabe für Buchstabe.
the various editions of the Qur’an printed today (with only extra-ordinary exceptions) are identical, word for word, letter for letter.
"Intro­duction" to The Qur'ān in its Historical Context, Abingdon: Routledge 2008, p.1
Was für ein Unsinn. Es gibt wohl tausend verschiedene Arten, Korane zu schreiben oder zu setzen.
Dass heißt nicht, dass die Korane Unter­schied­liches besag­ten. Das tun sie nicht. Dafür sind sie ähnlich genug.
Die Unterschiede, die der genau gleiche Text, bei der Aus­legung erlaubt, sind bestimmt 100x bedeutender, als alle Unter­schiede zwischen verschie­denen Drucken. Viele Unter­schiede sind rein ortho­graphisch (so wie Folx­heršaft und Volks­herr­schaft, night und nite, le roi und le rwa), andere verändern zwar den Sinn eines Wortes, ja eines Satzes, ändern aber nicht wirk­lich den Abschnitt.
Mir geht es über­haupt nicht um Wider­sprüche im Koran, um inhalt­liche Unter­schiede zwischen einem bestimmten und einem anderen, mir geht es nur um Unter­schiede der Ortho­graphie (also der Schrei­bung der Worte und der Regeln).
Mir geht es auch nicht um die Unter­schiede zwischen den sie­ben/zehn kanoni­schen Lesern, den vier­zehn/zwanzig Über­mitt­lern, den hunder­ten Traden­ten. Diese be­treffen in erster Linie die Laut­gestalt (auch mal ein "min" oder "wa", ein alif oder eine Kon­sonaten­ver­dopplung mehr oder weniger); die Vari­anten sagen nur, ob man einen Vokal fünf­fach oder drei­fach längt, ob man zwi­schen zwei Suren die Basmala wieder­holt oder vor einer bestimm­ten ein Takbir spricht. Um all dies geht es mir nicht.
Mir geht es um die Unter­schiede zwischen osmani­schen und marok­ka­nischen, persi­schen und indi­schen Koranen ‒ und darum, worin sich der amt­liche ägyp­ti­sche Koran von 1924 von denen davor unter­scheidet. Denn darüber zir­kuliert viel Unsinn.
Korane unter­scheiden sich auf hundert Weisen. Dies werde ich nicht systema­tisch dar­stellen. Etwa Lesart, Schreib­stil, Zeilen je Seite, ob Verse auf zwei Seiten ver­teilt sein dürfen, ob 30.tel auf einer neuen Seite anfangen müs­sen, ob rukuʿat im Text und am Rand ange­zeigt werden, ob die Verse Num­mern und ob die Seiten Kustoden haben, ob es ein, drei, vier, fünf, sechs ... oder sechs­zehn Pausen­zeichen gibt. All dies kann vorkommen, wird aber nicht durch­dekliniert werden.
Den Augenmerk richte ich auf zwei Punkte:
die Schreibung der Wörter, sozu­sagen das korani­sche Voka­bular ‒ wobei aber (anders als im Duden) das gleiche Wort nicht an allen Stellen gleich zu schreiben ist;
die Regeln, wie Vokallänge, -kürze und Diphtonge, wie As­simi­la­tion von Kon­sonan­ten notiert werden.
Besonders interessieren mich die Drucke.
Es gibt zwei Hauptschreib­weisen/Regeln: afrika­nisch (maghrebi­nisch, arabisch) und asiatisch (indo­pakista­nisch, indo­nesich, persisch, osma­nisch): Für lange Vokale brauchen Afrika­ner immer zwei Zeichen: ein Vokal­zeichen und einen pas­sen­den längenden Vokal­buch­staben; steht der nicht im rasm, wird er klein ergänzt (oder ein eigentlich unpassender wird durch ein Wandel­alif passend gemacht).
Asiaten haben drei Kurz­vokal­zeichen und drei Lang­vokal­zeichen (und Sukūn/Ǧazm). Doch nach den heutigen IPak-Regeln benutzt man bei ū und ī die Kurz­vokal­zeichen, FALLS der pas­sende Vokal­buchstabe folgt. Bei Lang-/ā/ benutzten Perser und Os­manen/Tür­ken immer das Lang­vokal­zeichen, Inder benutzen es heute nur, wenn kein Alif folgt (also wau, [punkt­loses] yāʾ oder gar kein Vokal); kommt danach ein Alif, bekommt der Kon­sonant davor nur ein Fatḥa. Bei Lang-/ī/ benutzten Perser und Osma­nen immer das Lang-ī-Zeichen (egal ob yāʾ folgt oder nicht); Inder ver­fahren heute ähn­lich wie bei /ā/: folgt kein yāʾ, steht das Lang-ī-Zeichen: vor yāʾ aber steht (nur) Kasra und das yāʾ bekommt ein ǧazm. (nach IPak sind zeichen­lose Buchsaben stumm!)
Bei Lang-ū setzen die Osmanen "madd" unter ein wau; bei dem gelängten Per­sonal­pro­no­men -hū bleibt die Längung un­notiert. Inder und Indo­nesier be­nutzen das Lang-ū-Zeichen, aber das Kurz-u-Zeichen vor wau.
Und jetzt kommt meine Beob­achtung aus der Vor­druck­zeit. Um 1800 be­nutzten Inder immer das Lang-ū-Zeichen, fol­gen­des wau blieb ohne jedes Zeichen: war also stumm (beim Lesen zu igno­rie­ren) ‒ wenn es zweiter Teil des Diph­tongs /au/ ist, bekam und be­kommt es ein Ǧazm, ist also zu spechen. Immer das Lang-ī-Zeichen. Immer das Lang-ā-Zeichen. Anders gesagt:
1800 gab es zwei Systeme, Lang­vokale zu notieren: das magh­rebi­nische, das immer zwei Teile, ein Vokal­zei­chen (fatḥa, kasra, ḍamma, imāla-Punkt) und einen Län­gungs­vokal (zum rasm ge­hörend oder Er­gän­zung), um­fasst. Sowie ein indi­sches System, das ganz auf Lang­vokal­zeichen be­ruhte, in dem die im rasm vor­han­denen Vokal­buch­sta­ben kom­plett igno­riert wurden. Das magh­re­bini­sche System gilt heute in Afrika und Arabien. Das indische System gilt in der Türkei, in Per­sien und Indien (und Indo­nesien) in abge­schwäch­ten Formen. In Indien (und Indo­nesien) gilt IPak, wo Lang-ā vor (punkt­losem) yāʾ wei­ter be­nutzt wird, vor alif aber durch Kurz-a + fatḥa ersetzt wurde (hier folgt man dem afri­kani­schen System), und über ī-yāʾ und ū-wau ǧazm steht + davor kasra und ḍamma um Lang­vokale aus­zu­drücken (also ähn­lich wie in Afrika). Das alte indi­sche System gilt nur noch, wo kein Vokal­buch­stabe folgt.
Wie ver­brei­tet dies klare indische System war, weiß ich nicht. Eine Hand­schrift aus Kaschmir ver­fuhr wie die meisten per­si­schen maṣāḥif. für eine andere, siehe

Donnerstag, 6. Dezember 2018

Die König-Fuʾād-Ausgabe

Seit 1972 in einem zuge­mauerten Dachboden der Großen Moschee von Ṣanʿāʾ Tausende sehr alter Koran­frag­mente ent­deckt wurden, genauer seit 2004 Sergio Noga Noseda hoch­auf­gelöste Farb­photo­graphien her­stel­len durfte, seit Wissen­schaft­ler er­kannt haben, dass Blätter, die in bis zu sieben ver­schie­denen Samm­lungen auf­be­wahrt werden, zusammen gehören und man diese ‒ dank online- bzw. Druck-Publikat­ionen ‒ stu­dieren kann, seit man Tausende in Stein geritzte Kurz­texte aus Syrien, Jordanien und Sa'udi-Arabien (immer besser) lesen kann, ist die Erfor­schung der arabi­schen Sprache und Schrift der Jahr­hunder­te un­mit­tel­bar vor und nach Muḥammad der auf­regend­ste Teil der Islam­kunde.
Seit der Zerstörung der Zwillings­türme in Man­hattan sind Über­legun­gen über den Islam als spät­antike Zivilisation und/oder mit Juden­tum und Christen­tum verwandte Religion besonders beliebt.
Leider äußern sich die ExpertInnen auf diesen interes­san­ten Gebieten auch zu einem Thema, das sie nicht studiert haben ‒ weil nicht inter­essant genug ‒ und schreiben dazu fast nur Unsinn.
Auf dem Gebiet der gedruckten Koran-Ausgaben muss auf­geräumt werden. Und das will ich hier tun.
Viele deutsche Orienta­listen bezeichnenden den amt­lichen ägypti­schen Koran von 1924/5 als „den Standard­koran“, andere nennen ihn „Azhar­koran“.
Über die König-Fuʾād-Ausgabe, den Gizeh-Koran, den Ver­messungs­amt-Druck (المصحف الشريف لطبعة مصلحة المساحة المصرية), dem 12-Zeiler (مصحف 12 سطر), zirkulieren viele falsche Ideen. Einige glauben, eine Hand­schrift vor Augen zu haben.
Nachtrag 2025: So kürzlich Asma Hilali in einem dem 1924er Koran gewidmeten Sonder­heft der Zeitschrift der Kairiner Dominikaner MIDEO: « Muḥammad ʿAbd al-ʿAzīz al-Rifāʿī (m. 1936) éta[i]t le calligraphe [et l'éditeur] du Coran du Roi Fuʾād. »
Andreas Ismail Mohr und Prof. Dr. Murks nennen die Ausgabe „Typen­druck“. Dabei macht das Nach­wort ‒ von 1926 bis 1951 noch deut­licher als 1924/5 und seit 1952 ‒ alles klar. Die von Ägyptens šaiḫ al-maqāriʾ Muḥammad ibn ʿAlī ibn Ḫalaf al-Ḥusainī al-Mālikī aṣ-Ṣaʿīdī al-Ḥaddād (1282/1865‒1357/ 22.1.1939) ‒ nicht zu ver­wech­seln mit dem Kalli­gra­phen Muḥammad ibn Saʿd ibn Ibrāhīm al-Ḥaddād (1919‒2011) ‒ geschrie­bene Text­vor­lage wurde in Būlāq mit fünf Etagen je Zeile gesetzt (Pausen­zeichen; fatḥa, damma, sukūn; Buch­staben [bei Grund­linien-hamza inkl. des Vokal­zeichens]; kasra; Abstand). Daraus wurden im Ver­mes­sungs­amt ‒ wo man mit dem Drucken von Land­karten schon Offset-Erfah­rung hatte ‒ Druck­platten. Dort wurde auch gedruckt.
Typen­druck ist ein Hoch­druck­ver­fahren. Die Typen hinter­lassen auf dem Papier kleine Ver­tie­fungen: drücken die Drucker­schwärze in das Papier. Off­set ist ein Flach­druck-Ver­fahren, bei dem das Papier die Farbe auf­saugt; Vertie­fungen kann man nicht finden. Mit den Augen sah Mohr, dass es nicht hand­ge­schrie­ben war. Dass man aber Typen­drucke nur mit dem Tast­sinn (nicht dem Gesicht) er­kennen kann, weiß er nicht. Und Prof. Dr. Murks auch nicht.
„Das ist doch Unsinn, statt auf­wän­dig zu setzen und das EIN­mal zu drucken, kann man doch besser einen Kalli­graphen schrei­ben lassen.“ Das ver­kennt den tech­noiden Ge­nauig­keits­sinn der Her­aus­geber von 1924. Bis heute gibt es außer ʿUṯmān Ṭaha (UT) nie­man­den, der so genau ist wie der Setz­kasten oder der Com­puter.
Zwei Beispiele zu Ver­anschau­lichung.

Während bei UT klar yanhā zu lesen ist, steht in der wunder­schönen osmani­schen Hand­schrift naihā; während die drei Vokal­zeichen (fatḥa, sukūn, Lang-ā) klar in der rich­tigen Reihen­folge stehen (es geht ja nicht anders, sie stehen ja alle oben), steht nūn (vielleicht) vor yāʾ (kommt der nūn-Punkt vor den yāʾ-Punkten). Übrigens haben die beiden „Zahn“-Buch­staben bei UT einen Zahn oder Stachel, aber keinen im Hof-Osma­ni­schen! Während es bei UT zwischen heh (ich benutze den Uni­code-Namen zur deut­lichen Unter­schei­dung von ḥāʾ) und alif maq­ṣūra klar nichts gibt, könnte da im osma­ni­schen durch­aus ein Zahn sein: Man brauchte nur zwei Punkte dar­über­zu­setzen und es wäre hetā oder so.
Zweites Beispiel: wa-malāʾi­katihī Während im amt­li­chen Koran (unten) und bei UT (Mitte) VOR dem Zahn über der Grund­linie ein Er­satz­alif-mit-mad­da schwebt, schwebt im Muṣ­ḥaf Qaṭar (oben) unter der Grund­linie ein hamza-kasra NACH Wan­del-Alif mit mad­da, das den yāʾ-Zahn in ein (deh­nen­des) Alif wan­delt. Das ist nicht schlimm (Klang und rasm sind ja gleich), ist aber eine ande­re Ortho­gra­phie und darf nach der Vor­stel­lung von Men­schen, die im Koran kein Un­ge­fähr dul­den, nicht sein.

Nun die ganze Seite 3 im Vergleich. Gizeh-Druck und UT: die Amiriya ist kalli­graphi­scher als UT, was man an den Bei­spielen am rechten Rand erkennt.
Alles in allem folgt UT der Vorgabe. Grund­linie und klares von rechts nach links. Nur beim Abstand zwi­schen Wörtern ist er weniger modern als die Amiriyya (weshalb Dar al-Maʿrifa den Abstand ver­größert hat).
Ebenfalls von Seite 3 Ver­gleich von Muṣḥaf Qaṭar und UT. Im ersten und letzten Bei­spiel setzt Abū ʿUmar ʿUbaidah Muḥammad Saliḥ al-Banki die yāʾ-Punkte nicht GENAU unter den Zahn (im ersten Fall wegen des nahen nūn, im zweiten Fall aus Nach­lässig­keit). Drei Fälle zeigen Zahn-Buch­staben ohne Zahn. Und ein Knuddel-mīm, was dessen Vokal­zeichen (für moderne Leser) falsch sitzen lässt: das mīm steht rechts vom lām, das mīm-Vokal­zeichen steht aber links, weil das mīm nach dem lām zu sprechen ist. Es steht also zu Recht „falsch“.

Bevor ich aufhöre (für Heute): ein Stadt­plan von Kairo 1920, auf dem ich die Amīriyya und das Grund­buch­amt mit Pfeilen in Nil ge­kenn­zeichnet habe, außer­dem Midan Tahrir und die Stelle, wo neuer­dings die Regie­rungs­drucke­rei ist. Ferner das Erziehungs­mini­ste­rium und die Nāṣirīya, wo drei der Her­aus­geber tätig waren.
Alles rechts des Nils plus den Inseln ist Kairo, alles links davon (Imbaba, Doqqi, Gizeh) gehört nicht nur nicht zur Stadt Kairo, sondern liegt in einer anderen Provinz.
Wichtig: Setzerei und Offset-Werk­statt waren mit Auto, Straßen­bahn und Boot gut ver­bunden. Die mon­tier­ten Seiten hatten keinen weiten Weg.
Die beiden arabischen Texte sind die Druck­ver­merke von 1924 und 1952, beide aus den Exem­plaren der Preußi­schen Staats­biblio­thek, die fünf Aus­gaben be­sitzt.
Und hier die aller­letzte (unpagnierte) Seite des Urdruck.

Afrika vs. Asien (Maġrib oder IPak)

Es gibt viele verschiedene Arten, den Koran zu schreiben. Man kann sie in zwei Gruppen einteilen: Afrika, Andalusien, (seit 1924 bzw. 1980...