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Freitag, 26. November 2021

Asma Hilali

Asma Hilali bleibt bei ihren Irrtümern.
Hat sie einmal auf der unteren Ebene eines Palimpsests keinen Muṣḥaf entdecken können, bleibt sie dabei, dass es nur "Schreibübungen" waren, auch wenn alle Anderen Teile eines Muṣḥaf rekonstruieren.
Hat sie einmal behauptet, der ägyptische Regierungs­koran von 1924/5 sei unter der Aufsicht eines "Azhar-Kommittee" entstan­den, dann bleibt sie dabei.
Hat sie einmal Gizeh1924 von einem Azhar-Komitee befruchtet ‒
... l’édition du Coran du Caire établie sous l’autorité du comité d’al-Azhar en 1924 et connue aussi sous l’appel­lation « édition du roi Fuʾād ». ... Elle est d’une importance capitale dans la société musul­mane moderne et con­temporaine ... L’édition du Caire met à dis­position des musulmans ... une version du texte coranique qui deviendra progressivement la référence reli­gieuse, liturgique ... la plus populaire dans le monde islamique. Malgré la proli­fération des éditions aca­démi­ques d’anciens manu­scrits du Coran durant les vingt der­nières années, la popu­larité du Coran du Caire n’a jamais été remise en cause. Au contraire, de nom­breuses études sur le Coran utilisent le Coran du Caire comme référence acadé­mique et comme point de com­paraison per­mettant de souligner les particu­larités des anciens manuscrits ... un événement religieux s’adressant aux musul­mans ... Ainsi, l’avène­ment du Coran du Caire a une portée qui dépasse la sphère de la croyance et qui prend sa place dans l’histoire de la civi­lisation islamique : histoire des institu­tions, histoire maté­rielle, histoire de la pensée reli­gieuse et des études isla­miques.
Thématiques du colloque
1) L’imprimerie dans le monde musulman au tournant du XXᵉ siècle
... l’émergence de l’édition du Caire ... l’édition du Caire de 1924 et les raisons pour lesquelles ces mêmes éditions ont été « retirées » ou sont moins connues que l’édition du Caire. Les éditions produites dans d’autres pays comme l’Inde, l’Iran, la Turquie, la Russie, l’Allemagne seront étudiées ainsi que les contextes politico-religieux et les enjeux de leurs apparitions.
2) L’histoire des institutions
L’histoire des institutions et notamment l’histoire d’al-Azhar et du Ministère de l’enseigne­ment ; le processus d’édition du Coran et les modalités de ce travail. Cet axe con­siste dans un travail d’archives qui retrace la méthodo­logie du comité d’al-Azhar chargé de mettre en place l’édition du Caire de 1924. Cet axe se penche également sur le volet éducatif de l’édition du Caire et le lien entre imprimerie et institutions d’enseignement à l’époque post-ottomane.
3) L’histoire des études coraniques
L’histoire des études coraniques et notamment la recherche sur les manuscrits coraniques et la place de l’édition du Caire. Cet axe se penche également sur la question de la canonisation du Coran ainsi que ses traductions et la place de l’édition du Caire au sein de ces questions.
4) La production des muṣḥaf-s
L’impact de l’édition du Caire sur la production des muṣḥaf-s dans le monde musulman. La matéria­lité du livre sera adressée dans cet axe et notamment la calligraphie, la typo­graphie et le style de l’écriture.
5) Les pratiques dévotionnelles
L’impact de l’édition du Caire sur les pratiques dévotion­nelles, la liturgie, la réci­tation et notamment les variantes coraniques.
Méthodologie
... il sera demandé aux personnes sélection­nées d’envoyer 3 à 4 pages résumant leur propos à desti­nation des autres membres de l’atelier (pour le 15 septembre 2021), de suivre l’inté­gralité du colloque et de participer comme « discutant » dans un autre atelier que celui de leur com­munica­tion (et donc de lire à l’avance les documents qui leur seront envoyés à cette fin).
Coordination
Asma Hilali (Université de Lille)
‒ bleibt sie dabei. Ich hatte ihr und den Dominikanern geschrieben, dass es ein solches Komitee nicht gebe, dass es sich um ein Projekt des Erziehungs­ministe­riums handelt, dass ledig­lich von Šaiḫ al-Azhar nach­träglich abgesegnet worden sei. Trotzdem sagt sie zum Auftakt der Konferenz, es sei "unter der Aufsicht der Azhar" entstanden.
Es reicht aber nicht die letzte Zeile vor den Unterschriften zu lesen.
Man sollte das gesamte Nachwort im Blick haben.
Dann sieht man, dass für die Entstehung der Aus­gabe vier Männer (ein Šaiḫ, ein Bey und zwei Herren) zuständig waren.
Als Alles getan war, kommen zwei Männer
für die Richtigkeit und Überprüfung
hinzu: der Chef-Korrektur-Leser der Regierungs­druckerei und der Chef der Azhar.

IDEO in Kairo hat zwar dazugelernt, aber nicht das Ent­scheidende:
Chers amis, Voulue par le roi Fuʾād, l’édition du Coran du Caire dite de 1924 a été établie sous l’autorité scien­ti­fique d’un comité d’al-Azhar. Elle s’est im­posée dans l’ensemble du monde arabe, si bien qu’elle y est sou­vent con­sidé­rée comme l’édi­tion stan­dard du Coran. Elle est ainsi devenue la référence des mi­lieux aca­démi­ques et con­stitue la matrice des édi­tions en possession de très nom­breux musul­mans pour leur vie de prière. Mais la qua­lité attribuée à cette édition est-elle si sûre ? Peut-on vrai­ment parler d’une édition stan­dard ? Dans quel con­texte cette édition a-t-elle vu le jour et quelle était alors son audience ? Cette édition s’est-elle vrai­ment im­posée à l’en­sem­ble du monde isla­mique ? Et d’ailleurs, ce Coran voulu par le roi Fuʾād, est-il bien paru en 1924 ? C’est pour répon­dre à ces questions que s’est tenu pour la pre­mière fois un colloque sur cette édi­tion du Coran. Le MIDÉO de 2024 rendra compte de la qua­lité des dif­féren­tes com­mu­nica­tions dans un dos­sier dédié ...
Nachtrag Mitte 2023
auf dem web site von IDEO ist zu lesen:

4ᵉ colloque de l’Idéo au Caire, 16 et 17 octobre 2021

Comité scientifique : Omar Alí-de-Unzaga (IIS, Londres), Aziz Hilal (Idéo, le Caire), Davidson McLaren (Thesaurus Islamicus, Istanbul), Ahmad Wagih (Idéo, le Caire).

Coordination : Asma Hilali (Université de Lille).

Voir les com­munica­tions du samedi 16 octobre

Sous l’égide de l’Institut dominicain d’études orientales, dans le cadre du projet Adawāt, a eu lieu dans les locaux de l’Uni­versité améri­caine du Caire un colloque inter­national sur « L’édition du Coran du Caire de 1924 » que l’on appelle plus précisément « le Coran du roi Fuʾād » pour le dis­tinguer du « Coran du roi Fahd », dit aussi « Coran de Médine » (1985). Sous la direction scien­tifique de Asma Hilali (Université de Lille), appuyée du conseil scienti­fique composé de Omar Alí-de-Unzaga (IIS Londres), Aziz Hilal (Idéo) et David­son McLaren (Thesaurus Islami­cus, Istanbul), le colloque voulait poser une première évaluation scien­tifique et une étude con­textuelle et historique de l’édition du Coran du Caire de 1924, qui jusqu’alors n’a jamais béné­ficié d’un tel événement.

Un premier inventaire des maāif

Mohammed Hassan, chercheur au Centre d’étude des écritures et des calligraphies de la Bibliothèque d’Alexandrie a procédé à une sorte d’inventaire des maṣāḥif (singulier muṣḥaf) qui ont existé avant celui de 1924. La plupart de ces maṣāḥif demeurent fragmentaires et on ne connaît ni leurs calligraphes ni leurs copistes.{was ist der Unterschied zw. Schreiber und Abschreiber? In welcher Hinsicht sind die frühen Drucke fragmentarisch. Ein muṣḥaf ist per Definition komplett.} De tous ces maṣāḥif qui marquent le déclin des corans manuscrits {es geht hier um Drucke, nicht um Handschriften}, celui de Riḍwān ibn Muḥammad al-Muḫalla­lātī (1834-1893) est le mieux écrit et le mieux conçu. Mais il n’échappe pas pour autant aux travers des autres maṣāḥif imprimés : mauvaise qualité des papiers d’impression qui compromet une bonne con­servation sur le long terme ; fautes diverses et variées ; absence de ponc­tuation ainsi que des marqueurs indispen­sables pour une lecture de bonne qualité (taǧwīd) ; marqueurs impliquant une sāǧida (proster­nation) ; etc. À noter que malgré les imperfections de ces maṣāḥif, ils ont contribué à la standar­disation du muṣḥaf imprimé dont le muṣḥaf du roi Fuʾād ne sera que la continuation.

Puis Ahmed Mansour, chercheur dans le même centre, a proposé d’analyser un muṣḥaf édité dans les imprimeries de Būlāq en 1881. Cela a été pour l’inter­venant l’occasion de revenir sur l’histoire des éditions euro­péennes et occi­den­tales du Coran (le coran de Venise, de Flügel, de Kazan… etc.) et sur les premières activités de la maison Būlāq, fondée par Mohammed Ali en 1820. Le muṣḥaf analysé par l’inter­venant semble avoir tiré profit de tous les corans précédents, mais il adopte l’écriture ortho­graphique (al-rasm al-imlāʾī) et non pas la graphie osmanienne (al-rasm al-ʿuṯmānī, relatif au calife Othman), alors que cela était le cas pour le Coran dès le VIIᵉ siècle. Notons enfin que ce muṣḥaf est inachevé et ne mentionne pas le nom des sourates.{Leider gab es während der konferenz keine Bilder von Bulaq 1881}

Quelle audience de cette édition dans le monde musulman?

Dans son intervention, Ali Akbar, chercheur à Bayt al-Qurʾān à Jakarta (Indonésie), a évoqué la place du muṣḥaf du roi Fuʾād parmi les maṣāḥif imprimés en Indonésie à la fin du XIXᵉ et au XXᵉ siècle. Le chercheur a indiqué que la plus ancienne édition lithographique date de 1848 et vient de Palembang au sud de Sumatra. D’autres éditions du Coran sont arrivées en Indonésie après cette date, notamment une édition indienne. Ali Akbar souligne que le muṣḥaf du Caire a bien été utilisé en Indonésie. Il a été apporté par des Indonésiens ayant étudié au Caire. Il reste que son usage est très peu répandu.{Lüge!! Ali Akbar vermutet, dass Studenten ein oder zwei Exemplare mitgebracht haben, er hat keines gesehen und von keinem gehört!}

Le dimanche 17 octobre au matin a eu lieu le deuxième panel dirigé par Michael Marx (responsable du Corpus Coranicum au Berlin-Branden­burgische Akademie der Wissen­schaften). La première inter­vention de ce panel a été faite par Necmettin Gökkır, de l’université d’Istanbul, et elle portait sur la réception et la perception du Coran du Caire dans la Turquie post-ottomane. La réception du Coran égyptien était un peu mitigée, nous dit N. Gökkır, étant donné que la première édition du Coran ottoman avait eu lieu en 1874 et avait déjà bénéficié d’une large diffusion dans le monde con­trôlé à l’époque par les Ottomans, dont l’Égypte. Les autorités religieuses turques avaient de ce fait du mal à accepter ce nouveau muṣḥaf, bien qu’ils y reconnaissent {Unsinn!} leur propre style et leur propre méthode d’édition du Coran. Mais ils n’ont vu dans l’entre­prise de Fuʾād qu’une tentative de s’opposer à l’autorité religieuse turque sur le monde musulman.

D’où vient le succès de l’édition du roi Fuʾād dans le monde arabe?

Michael Marx a mis en per­spective historique l’édition du Coran du roi Fuʾād. Il a montré que depuis 1950, ce Coran est devenu la référence incontournable pour les chercheurs et les univer­sitaires euro­péens {!!!!}, avant que cette édition ne soit reléguée en seconde zone par le muṣḥaf du roi Fahd. Des corans « nationaux » sont venus se greffer à ces deux corans « standards », soit pour servir des objectifs éducatifs ou rituels, soit pour glorifier, grâce à de magni­fiques éditions, des États ou des in­stitu­tions religieuses.

L’intervention de Philipp Bruck­mayr, de l’université de Vienne, a démontré que l’édition du Caire de 1924 a eu une influence sur l’ensemble de la sphère musulmane arabophone grâce à l’édition du muṣḥaf du roi Fahd appelé aussi « Coran de Médine », qui a été lancée par le roi saoudien Fahd ibn Abdel­aziz en 1985. Contraire­ment à une idée reçue, si l’édition du Caire de 1924 a eu peu d’écho dans le monde arabe musulman, elle {Quatsch: die Fassung von 1952, nicht die von 1924!!} s’est répandue par cette édition de Médine qui est un pillage {Bruck­mayer hat nicht von Raub ge­sprochen, wie sollte man das Wort Gottes plagiieren???} de l’édition cairote de 1924 et son inté­grale re­pro­duction à deux excep­tions près {von irgend­welchen Aus­nahmen hat Bruck­mayr nicht gesprochen ‒ viel­leicht wird er in der Druck­fassung davon schrei­ben, denn er hat sich bei mir er­kundigt}. Ce muṣḥaf de Médine s’insère dans un projet plus large : affirmer la position cen­trale de l’Arabie saoudite au sein du monde musulman, en traduisant le Coran dans à peu près quatre-vingt langues et en tra­vaillant à élargir l’influence de l’Islamic Uni­versity of Medina (IUM) au dé­triment d’al-Azhar.

Les lawāḥiq

Dans une autre inter­vention, Mohammed Hassan a abordé la question des lawāḥiq (les annexes) aux différents maṣāḥif imprimés et le rôle du muṣḥaf du roi Fuʾād dans la standardi­sation de ces lawāḥiq. Le premier à avoir donné une annexe con­sé­quente à son muṣḥaf était Riḍwān al-Muḫalla­lātī. Son annexe qui portait sur « la fin de la lecture du Coran » (ḫatm al-Qurʾān) précisait le lieu et la date de l’édition, le nom du copiste, la graphie choisie (al-rasm al-ʿuṯmānī en l’occurrence), le nombre de ver­sets pour chaque sourate, etc. Cette tradition va être con­firmée et en­richie par le muṣḥaf du roi Fuʾād qui ajoutera des pré­cisions sur l’abrogeant et l’abrogé (al-nāsiḫ wa-l-mansūḫ) {UN­SINN, wieder eine Er­findung von Asma, nicht des Re­feren­ten!}, la manière dont le Coran a été révélé, les sept lectures (al-qirāʾāt al-sabʿ). À l’issue de cette très intér­es­sante inter­ven­tion, une question reste sans réponse : d’où ces lawā­ḥiq tirent-elles leur légi­timité ? {Ziem­lich falsch. Mohamed Hassan hat von einer be­stimmten Aus­gabe ge­sprochen ‒ hatte sie auch dabei, die diverse Anhänge hat. Davon zu unter­schie­den ist die Bekannt­machung in der König-Fu'ad-Ausgabe und in der von Muḫalla­lātī, die die Grund­lagen der Edition darlegt.}

Une édition officielle azharie?

Dans son intervention, Aziz Hilal a posé la question cruciale : pourquoi attendre 1924 pour imprimer une édition officielle du Coran de la part d’al-Azhar ? L’imprimerie a commencé en Égypte en 1823. Ce produit d’origine européenne ne suscitait que méfiance de la part des musulmans qui refusaient, au départ, que la « parole de Dieu » soit souillée par la technique typographique. Mohammed Ali, qui ne voulait pas d’une con­frontation de plus avec al-Azhar, n’a entrepris rien de notable qui irait contre les fatwā-s ottomanes inter­disant toute impression du Coran. Quant au coran du roi Fuʾād, son im­portance ne doit pas cacher le désir d’al-Azhar de faire de ce roi « un calife à la place du calife ». L’abolition du califat laissait un vide que les autorités religieuses ne pouvaient supporter. C’est dans ce contexte qu’il fallait faire un geste fort et sym­bolique pour les musulmans : éditer le Coran sous l’égide d’un comité scientifique et l’imprimer était le premier pas pour faire du Caire la nouvelle capitale du califat et d’al-Azhar le parrain in­contesté de cette édition. Aziz Hilal a aussi noté que la date donnée dans le colophon de cette édition est 1919. Le choix de la date de 1924 retenue par la tra­dition correspond symboli­quement à la date de la sup­pression du califat.{Ich habe das anders gehört: Nichts von der Azhar als klarem Paten der König-Fu'ad-Ausgabe, sondern davon, dass in den Publikationen der Azhar die Ausgabe gar nicht erwähnt wurde!!!!!!}

Quelle édition? La question du rasm

Dans le dernier panel du colloque, l’intervention de Omar Hamdan de l’université de Tübingen, a consisté à expliquer les raisons du choix du rasm al-ʿuṯmānī comme écriture du Coran. Il part d’une citation de Bāqillānī (m. 403/1013) qui affirme dans son Iʿǧāz al-Qurʾān que « le livre fut écrit selon la manière la plus courte (ʿalā al-ṭarīq al-aḫṣar) », et c’est le rasm al-uṯmānī qui rend possible cette manière courte. En effet, ce rasm préfère la sup­pression (ḥaḏf) à chaque fois que cela est nécessaire. Ainsi, par exemple :

  • Quand il y a rencontre de deux wāw, il est nécessaire d’en supprimer un : il faut écrire لا تلون à la place de لا تلوون.
  • Le pronom suffixe doit toujours être collé à sa lettre mère : فأحيهم à la place de فأحياهم. C’est le yāʾ qui est la lettre mère (al-ḥarf al-umm) pour le pronom suffixe et non pas le alif.
  • Il faut supprimer l’obstacle (izālat al-ḥāʾil) qui empêche de faire du mot une seule unité : il faut écrire نضّختن au lieu de نضّاختان.

On peut multiplier les exemples pour montrer tout d’abord que pour le Coran, la priorité est donnée, non pas à la lecture (al-qirāʾa), mais à la récitation (al-tilāwa). Pour les musulmans, pour que le Coran vive toujours « dans les cœurs des hommes », la lecture ou l’écriture doivent toujours être orientées et contrôlées par la récitation et par le ḥifẓ.

Omar Hamdan a par ailleurs montré que le muṣḥaf du roi Fuʾād ne respectait pas toujours les règles de ce rasm al-ʿuṯmānī.

Quelles perspectives de recherche?

Dans son intervention conclusive, Asma Hilali a proposé un programme pour les recherches à venir. Elle propose notamment d’intégrer la question des éditions au sein d’une archéologie des savoirs.

Freitag, 23. April 2021

les savants d’al-Azhar

Wie Bobzin sich mit dem Koran auskennt, und doch nicht mit dem 1924er Gizeh-Druck, so kennt sich Franҫois Deroche mit frühen Hand­schriften aus, aber nicht mit der König-Fuʾād-Ausgabe.
In seiner Antritts­vorlesung am Collège de France sprach er von »les savants d’al-Azhar [qui] mirent au point l’édi­tion qui, à partir de 1923, s’est peu à peu imposée tant aux commu­nautés musul­manes qu’à ceux qui étudient le Coran selon une approche scien­tifique«.
Es ist nicht nur falsch, dass diese Aus­gabe sich in DEN musli­mischen Gemein­den durch­gesetzt habe ‒ in Wahr­heit setzte sich ihre Recht­schreibung (in leicht mo­di­fi­zier­ter Form) erst durch, nach­dem ʿUṯmān Ṭaha eine Fassung auf 604 Seiten hand­ge­schrie­ben hatte, und vor allem: NUR bei Arabern und Sala­fisten, sowie in Malaysia.
Es ist nicht nur falsch, dass sie seit 1923 existiere. Es war wohl erst 1925 fertig ge­bunden.
Vor allem aber hat die Ausgabe mit der Azhar so gut wie nichts zu tun. Der Text des Qurʾān und der des Nach­wortes, den nach­gestellten Infor­ma­tionen, stammt vom Chef­rezi­tator Ägyptens, nicht von Gelehr­ten (savants) der Azhar.

NB: Im Azhar-Muṣḥaf von 1976 wird "Azhar" nicht erwähnt, die Informatio­nen nach dem qurʾānischen Text sind von ʿAbd al-Ḥalīm Maḥmūd, von 1973 bis zu seinem Tod 1978 Šaiḫ al-Azhar, unter­zeichnet ‒ seine Funk­tion wird als bekannt vorausgesetzt.
Viele glauben, dass es "schon immer" die Azhar-Seite mit Gebühren­marken und Unter­schriften gab, die den Druck von maṣāḥif in Ägypten erlaubt hätten. Es gab aber Drucke ganz ohne Auto­ri­täten-Verweis oder einem auf das Innen­mini­ste­rium, oder auf den Chef­rezita­tor (mit oder ohne Hin­weis auf seine Funk­tion). 1376/1956 steht auf dem Muṣḥaf aš-Šamarlī: "Gedruckt mit Ge­nehmi­gung des Innen­ministe­rium, dem Šaiḫ­tum der Leser Ägyptens, und dem Šaiḫ­tum der Azhar ..."
1384/1964 wird nur auf die Azhar verwiesen, u.a. auf dem stell­vertreten­den Ober-Šaiḫ Maḥmūd Ḫalīl al-Ḥuṣarī.
Das Gesetz 103 von 1961 hatte "die Abteilung für For­schung und Ver­breitung" in der Azhar zuständig gemacht.
Seit 1985 überwacht die Azhar-Gruppe Islamische For­schung Koran-Ver­öffent­lichungen.
Bestätigt im Gesetz Nr. 57 am 26.10.1998.
2005 zeichnet wieder ‒ wie 1924 ‒ der Chef-Leser Ägyp­tens (damals Dr. Aḥmad ʿIṣā al-Maʿṣ­rāwī), doch jetzt als Organ der Azhar.
Nachtrag:
Auch Marco Schöller ("Koran" in C.H.Becks Kleines Islam-Lexikon. Geschichte - Alltag - Kultur) und Stefan Wild ("Basmala" in Rout­ledges Encyclo­pedia of Islamic Civili­sation and Religion) faseln vom Azhar-Koran. Das scheint zum guten Ton zu gehören.
Auch François Déroche, Le Coran, une histoire plurielle. Essai sur la formation du texte coranique. Seuil, coll. « Les livres du nouveau monde », 304 p., 23 € zeugt von einem Grund­problem, dem ich auf der Spur bin: von Experten, die über den Teller­rand hinaus schreiben ‒ nicht schauen (das ist ja nötig), sondern auch über Dinge schreiben, von denen sie nichts ver­stehen, wo sie also nach­plap­pern, oft Sachen, die sie gerade erst ge­lesen haben.
Wenn er über Pergament, Heft/ qahier/ quire, Schreib­stile/ Duktūs schreibt, ist er in seinem Element. Wenn er z.B. Asma Hilalis Bemer­kungen über den Sanaa Palimp­sest abkanzelt, weiß er, wovon er schreibt.
Doch sind seine Nebenher-Bemerkungen über Gizeh1924 schlicht falsch und seine Aus­führungen über "Korane" bei der Ver­marktung des Buches unnötig spekta­kulär, bewusst miss­verständ­lich.
[l]es savants d’al-Azhar qui réali­sèrent au début du XXe siècle l’édition du Caire ... était parfaitement claire : pour établir le texte, ils ont exclusive­ment fait appel à des traités relatifs aux différents aspects du Coran, en aucun cas aux manuscrits des débuts de l’islam.
la « vulgate » ... représente la « lecture » de Hafs (m. en 796) qui avait ... dans le passé connu un relatif succès, sans pour autant repousser les autres dans l’oubli. Cette version, soutenue par l’édition de son texte que j’évoquais plus haut, a connu depuis un succès con­sidérable et a eu tendance à éclip­ser les autres.
Nochmals: Es war der Chefrezitator, keine Azhar-Gelehrten, der die Regierungsausgabe schuf.
Es gibt keine «Lesart» Ḥafṣ, sondern nur seine «Überlieferung» der Lesart ʿĀṣim.
Seine Überlieferung ist schon seit 400 Jahren in Ägypten und ganz Asien domi­nant. Dass sie durch Gizeh1924 verbreitet worden sei, ist dummes ‒ zu­mindest komplett unbe­legtes ‒ Geschwätz.
Es ist auch nicht so, dass die anderen Überlieferungen nach 1923 (endlich) in Vergessen­heit geraten seien. Viel­mehr haben Ton-Auf­nahmen, Drucke, CDs, Fernseh­sendugen und Apps die anderen Über­liefe­rungen so stark ins Bewusst­sein der einfachen Gläubigen gebracht, wie sie es lange nicht gewesen waren.

Beim letzten Punkt geht es nicht um falsch <-> richtig, sondern um (un)ge­schickt gewählt. Zumindest bei der Ve­rmarktung des Buches klingt Deroche so, als habe es mehrere Korane gegeben. Schließ­lich sei es doch etwas ganz anderes, ob « le très puissant et le très savant » (‘azîz + hakîm) gesagt würde oder « le très audiant et l'omniscient » (samî’ + ‘alîm).
Ich habe mal geschrieben, dass es Mikro-Unter­schiede gebe, Unter­schiede auf Wort-Ebene, kaum je auf Satz-Ebene, nie auf Abschnitt-Ebene.
Aber der "Sehr-Gelehrte" und der "All-Wissende" ist doch nicht das Gleiche.
Sorry, es GEHT ÜBERHAUPT NICHT um das konkrete Ausge­drückte, es handelt sich AN DER STELLE um eine Formel, die den Abschnitt abschließt, eine Formal die immer heißt: "Gott ist x und y", so wie ehrwürdige Jungfrau, lobwürdige Jungfrau, mächtige Jungfrau, gütige Jungfrau, getreue Jungfrau für Maria AUSTAUSCHBAR sind.
Gewiss, Deroche weiß das, er ist im Buch auch vorsichtig genug, aber ich rieche Sensationslust, die sich wenig um die Empfindlichkeiten von Muslimen kümmert.

Afrika vs. Asien (Maġrib oder IPak)

Es gibt viele verschiedene Arten, den Koran zu schreiben. Man kann sie in zwei Grup­pen einteilen: Afrika, Andalusien, (seit 1924 bzw. 198...