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Samstag, 4. Dezember 2021

les institutions derrière l'édition de 1924/5

Une dizaine d'institutions (de l'Etat) ont participé
à la production de l'édition 1924/5 :
le roi
le ministère d'éducation nationale (Sh. Qasr al-ʿAinī)
le collège pédagogique an-Nāṣīriyya (Sh. Qasr al-ʿAinī)
ٱلشـيخ المقأرِئ aš-šaiḫ al-maqāriʾ
l'imprimerie national   the Government Press المطبعة الأميرية à Būlāq
l'office national de l'information géo­graphique   Egyptian General Survey Authority الهيئة المصرية العامة للمساحة à Gizeh
al-Azhar au Caire (al-Qāhira)

J'ai l'impression que l'initiative du projet d'un coran national ‒ l'Egypte pro­clama fin 1914 l'indé­pen­dance vis-à-vis de l'Empire Ottoman ‒ a été prise par le chef du départe­ment Arabe du ministère de l'éduca­tion Abū Mālik Ḥifnī Bey ibn Muḥammad ibn Ismaʿīl ibn Ḫalīl Nāṣif (16.12.1855‒25.2.1919) et que les signatures de deux pro­fesseurs de la Nāṣī­riy­ya (Aḥmad ibn ʿAlī ibn ʿUmar al-Iskandarī (1292‒1357/1875‒1938) and Muṣṭafā (al-)ʿInānī (d. 1362/ 1943)) ne sym­bolise que le poids de la sphère de l'éduca­tion nationale ‒ et pas des madāris et de l'Azhar.
L'imprimerie nationale avait plusieurs fonc­tions : d'abord la com­posi­tion du texte avec des types de plomb désignés par Muḥammad Ǧʿafar Bey (m. 1921).
Après l'impression offset à Gizeh, la reliure à Būlāq
et à la fin : la confirmation de l'absence d'erreurs dans le texte par son correcteur d'épreuves
avec le récita­teur en chef al-Ḥusainī al-Ḥaddād al-Mālikī, avec les trois repré­sen­tants de la sphère de l'éducation natio­nale et le šaiḫ al-ǧāmiʿ al-Azhar Muḥammad Abu'l Faḍl.
Pendant toute une année, on lisait sur le site internet du IDEO:
Le colloque propose une réflexion histori­que sur l’édi­tion du Coran du Caire éta­blie sous l’autorité du comité d’al-Azhar en 1924
Cet axe consiste dans un travail d’archives qui retrace la métho­do­logie du comité d’al-Azhar chargé de mettre en place l’édition du Caire de 1924.
Et après la conférence "The Cairo Edition of the Qurʾān 1924" le directeur du IDEO Fr. Emmanuel Pisani déclarait :
Voulue par le roi Fuʾād, l’édition du Coran du Caire dite de 1924 a été établie sous l’autorité scientifique d’un comité d’al-Azhar. Elle s’est imposée dans l’ensemble du monde arabe
Je pense qu'en 1924 al-Azhar n'avait qu'une autorité religieuse, pas scientifique.
Comme je le vois, il y avait deux sortes de décisions :
L'imprimerie gouverne­mentale et Ḥifnī Bey Nāṣif décidait que l'écriture devait être simple (sur la ligne de base, sans liga­tures d'empilement, avec d'espace supplé­mentaire entre les mots) parce qu'ils voulaient que les étudiants des écoles modernes pou­vaient lire le livre facile­ment. C'était d'ailleurs l'esprit de l'époque / le Zeit­geist. En 1907 l'im­primerie de Kazan utilisait moins de ligature que dans le siècle avant :
On voit en bas que Bū­lāq avait plus de liga­tures que sont uti­li­sées dans le Muṣ­ḥaf du Roi Fuʾād ‒ on voit aussi que le kasra était sous l'arc final du ḫāʾ (fin de la deuxième ligne)
Avant 1924 il y avait deux manières d'imprimer des maṣā­ḥif: la typographie (avec des caractères /types (mobiles, typo­graphiques ou d'im­primerie) et la litho­graphie qui per­mettait la re­pro­duc­tion des manu­scrits.
Pour le Muṣ­ḥaf du Roi Fuʾād on a typo­graphié le texte une fois, faisait des ajuste­ments sur le papier et le repro­dui­sait après. (Le muṣḥaf de Kaboul étai fait de la même tech­nique.) cf. en anglais
Plus important étaient les décision de Muḥammad ibn ʿAlī ibn Ḫalaf al-Ḥusainī al-Ḥaddād al-Mālikī de ne pas adopter le rasm ottoman, ni celui de Dānī (comme il avait fait al-Muḫalla­lātī en 1309/1890), mais le rasm maro­cain habituel (qui est à peu près celui de Abū Dāʾūd Ibn an-Naǧāḥ).

En plus il adoptait
- les petites voyelles maghrébines de sub­stitution pour allonger une voyelle quand il n'y pas de ḥarf al-madd dans le rasm
- les subdivisions maghrébines des trentièmes (mais sans huitième-ḥizb)
- les hamzat maghrébins de base devant Alif en début de mot (ءادم au lieu de اٰدم)
- que chaque alif au début d'un mots porte ou un hamza ou un waṣla
- la distinction maghrébine en trois sortes de tanwīn (superposé, successif, avec mīm)
- la graphie maghrébine en fin de sourate, qui suppose que la sourate suivante est prononcée immédiate­ment après (et sans basmala <-> à partir de 1952 avec basmala) : tanwīn est modifié en con­séquence.
- l'absence maghrébine de nūn quṭni.
- qu'on ne note pas si un voyelle écrite est pronouncer court (pratique maghré­bine)
La différenciation du sukūn maghrébin en trois signes était une nou­veauté :
-- le ǧazm sous la forme d'un ǧīm sans queue/arc et sans point pour l'absence de voyelle,
-- le cercle pour "signe toujours à surligner",
-- le zéro pour "signe à surligner ici".
Pour les limites des aḥzāb il suivait al-Muḫallalātī et son propre Saʿādat ad-dāmin fī bayān wa-ʿadd,
les cinq signes de pause sont les siens - l'édition de 1952 gardait les signes, mais les placait fort différement.

Si je ne me trompe pas, aucune des observa­tions de cette pub­lication de blog n'a été faite pendant la conférence de l'IDEO - seul ʿAzīz Ḥilāl a fait des recherches pour sa con­tribution, les autres ne repetaient que des publications d'eux-mêmes ou d'autres.

addition janvier 1925:
le papier d'Asma Hilali peut être resumer dans une phrase: chez les orientalistes and orientalisants   l'édition du Roi Fuʾād a remplace » le Fügel « .

Samstag, 13. November 2021

Iran ‒ die Anfänge (1827 + 1829 + 1832)

Wann der erste muṣḥaf in Iran gedruckt wurde, überlasse ich Brill, die eine Mikrofiche-Edition der frühen Koran-Drucke in der islamischen Welt angekündigt haben.
Hier Bilder aus Drucken, die man schon jetzt sehen kann:
Tehran 1242h/1827m:
Tehran 1246h/1829m:
Schiraz 1830
Tebriz 1249h/1832m:
Einer von 1846 ist hier, und einer von nch 1850 hier:

Sonntag, 19. Mai 2019

Istanbul 1926

Ein anderer eher kurioser Druck entstand 1926 in Istanbul.
Er entfällt die ersten neun Suren, gesetzt nach osmanischer Schrei­bung.
Der Text enthält Verweisziffern. Unter dem Text gibt es eine Spalte mit Quer­verweisen innerhalb des Qurʾān und eine mit Verweisen zu Parallelstellen im Neuen Testament.

Wer Näheres über diesen Druck weiß, möge sich melden (Kommentar oder arnoas@live.de)




Genau wie Flügel

hat auch Wakefield über dem Sigel­buchstaben Alif am Anfang der Sure ein Madda-zeichen, was da nicht hingehört.

Nur ق ك ل م ن س ص ع bekommen es.

Donnerstag, 2. Mai 2019

Kabul 1352/1934

Der Gizeh-Druck von 1924 ist von Bedeutung,
‒ weil der den maghrebinischen rasm hat (im Großen wie Ibn Naǧāḥ),
‒ weil er die maghrebinischen Art, Langvokale zu schreiben, ein­führt
‒ die maghrebinische Art, Stummheit von Buchstaben zu bezeichen,
‒ die maghrebinische Art, Assimilation zu bezeichen,
‒ die maghrebinischen drei tanwīn-Zeichen einführt,
‒ die asiatischen zwei bis drei madd-Zeichen zu einem vereinfacht,
‒ weil er ein Nachwort hat
     wie die Muxalallātī-Lithographie von 1890 ‒ auch wenn dieses
     vorn eingebunden ist, beim Druck war es als NACH­wort geplant,
     wie viele indische/in­do­nesische Drucke
     vorn oder hinten Erläuterungen haben,
‒ weil er Wortabstand einführt,
     die meisten Ligaturen verbannt und
     grundlinienorientiert ist,
‒ weil er den Text setzt, ein wenig umplatziert im Offset-Verfahren druckt.

Die ersten drei Punkte werden in Ägypten schnell, im Rest Ostarabiens all­mählich übernommen.
Beim Wortabstand gibt es keine eindeutige Übernahme.

Šamarlī und der neue ʿUṯmān Ṭāhā haben nur minimalen,


die neuen türkischen dagegen über­nehmen nur dies und die Grund­linien­orientierung.


Typensatz + Offset-Druck übernimmt ein muṣḥaf,
der weitgehend un­be­achtet geblieben ist:
Der Kabuler Druck von 1352/1934

Gizeh 1924 und Kabul 1934 neben­einander.



Donnerstag, 17. Januar 2019

Marokko Muṣḥaf al-Muḥammadī 4 verschiedene

Während es unter Muhammad V keinen Staats­koran gab,
unter Hassan II immer nur einen (einen frühen und einen späten)

gibt es unter Muhammad VI schon deren viere:
‒ einen handgeschrie­benen im gleichen Stil wie der seines Vaters,

‒ einen computergesetzten "andalusi­schen", d.h. mit grünen Punkten für Hamzae,





‒ einen computergesetzten "marokkanischen" und





‒ einen mit Schreibtafeln aus Koran­schulen ‒ 2007 in Graz gedruckt.












Afrika vs. Asien (Maġrib oder IPak)

Es gibt viele verschiedene Arten, den Koran zu schreiben. Man kann sie in zwei Grup­pen einteilen: Afrika, Andalusien, (seit 1924 bzw. 198...